Vie du CD 64 : 12/13, commission transfrontalière

Chaque mois, nous allons à la rencontre des membres des treize commissions qui composent la structure du CD 64 rugby. Ce mois-ci, nous avons rencontré Alain Fariscot, référent de la commission transfrontalière du comité départemental de rugby des Pyrénées-Atlantiques.

Le rugby, le fil conducteur de sa vie

Dans le monde du rugby, Alain Fariscot a plusieurs casquettes, de joueur à président en passant par entraîneur, dirigeant, vice-président et bien d’autres. Encore aujourd’hui, il met en place des actions indispensables pour le bon développement du rugby dans le département.

Un  lycéen qui goûte pour la première fois au rugby en compétition

Dès son plus jeune âge, Alain Fariscot noue une relation passionnelle avec le sport. Il ne commence pas par marquer des essais mais plutôt des paniers. Oui, Alain était un joueur assidu de basket-ball jusqu’à ses 20 ans. Et pour cause ! Il participe à des compétitions et finit champion de l’Académie de Toulouse en cadet avec le lycée de Tarbes.

Cependant, le rugby s’est vite immiscé dans son quotidien. «Ma première compétition de rugby s’est déroulée lorsque j’étais au lycée de Tarbes, j’ai eu l’honneur d’être champion de l’Académie de Toulouse en juniors» explique l’ancien président du CD. Puis, les clubs, les matchs et les compétitions se sont enchaînés. En poursuivant ses études et son parcours professionnel, Alain trouve toujours refuge dans un club de rugby à proximité : FC Lourdes, Juillan XV à côté de Tarbes, USP Palaiseau vers Paris, Stade Poitevin, Mauléon et enfin l’ US Garazi. « Je peux même rajouter que j’ai été champion de France de première série avec l’US Garazi » confie chaleureusement Alain.  

De sportif à entraîneur, d'entraîneur à dirigeant, de dirigeant à président

La limite de l’âge et quelques contraintes physiques ont poussé Alain vers l’entraînement. « J’ai entraîné les juniors de Garazi, l’équipe de Cambo où j’ai passé pratiquement dix ans et je suis revenu à l’US Garazi» raconte-t-il. Par la suite, il est passé au rôle de dirigeant au club de Garazi et de l’US Nafarroa, club dans lequel il a été co-président puis président.

En 2011, il est sollicité pour être membre du CD 64. Après la disparition de Clovis-Leizagoyen, il devient vice-président et ensuite président. Il est maintenant membre du bureau du CD 64 et référent de la commission transfrontalière.

Les bienfaits qu’il apporte au rugby sont aussi issus de sa carrière professionnelle. Parallèlement à son engagement rugbystique, Alain Fariscot est un professeur de mathématiques-sciences en lycée professionnel. Il continue son chemin en passant le concours de conseiller principal d'éducation et finit par passer celui de direction. ll a été proviseur adjoint, proviseur et principal.

Le rugby est une famille dont il prend soin

Le rugby, c’est sa famille, sa grande famille. Chez lui, le rugby est transgénérationnel, une tradition de père en fils. Ses trois fils ont chaussé les crampons et ont fait la passe aujourd’hui à ses petits-fils.
Alors, le rugby est une philosophie de vie, sa philosophie de vie. Alain Fariscot, outre son rôle de référent au sein de la commission transfrontalière, œuvre pour lutter contre la mort subite du sportif. La vie lui a enseigné que le sport, s’il est bon pour la santé, tant physique que mentale, peut aussi être le déclencheur d’accidents. Pour cette raison, il se mobilise au quotidien pour informer et prévenir des risques et surtout pour éviter la mort subite du sportif. 
Il n’y aucun doute quant au fait qu’Alain fasse partie de ceux qui rendent le rugby meilleur.