Michel Otondo : une vie dédiée au rugby, un engagement qui rassemble

Dans la série des dirigeants.es, place au portrait de l'indispensable Michel Otondo, responsable, avec Jean Laplace, de la commission stockage et logistique.

Dans l’univers du rugby, il existe des individus qui incarnent l’esprit et les valeurs de ce sport à la perfection. Michel Otondo est sans aucun doute l’un de ces personnages emblématiques, un dirigeant passionné qui consacre bénévolement son temps et son énergie depuis 44 ans pour le bien du rugby.

1979, une rencontre fortuite et l’éveil d’une passion

Nous sommes en 1979 lorsque Michel, âgé de 31 ans, souhaite inscrire ses deux petits garçons au sport. A Hasparren, l’entrée du club de foot avoisine celle du club de rugby. Il dépose un fils d’un côté tandis que l’autre fiston enfile pour la première fois des crampons. « Et l’aventure est partie de là. » raconte Michel, arborant un sourire digne.

A travers les rires des enfants et l’effervescence de l’Hasparren A.C, Michel rencontra des amis qui allaient changer sa vie. Il découvrit une passion qui le guiderait pendant des décennies.

Dès 1982, Michel Otondo porte plusieurs casquettes au sein du bureau de l’HAC : responsable de l’école de rugby pendant une quinzaine d’années, responsable de l’équipement, secrétaire général pendant dix ans sans oublier son titre de vice-président. Il est une vraie cheville ouvrière du club qui retrouvera la Fédérale 2 la saison prochaine.

Parallèlement, en rencontrant Clovis-Leizagoyen, ancien président du comité départemental disparu en 2015, Michel participe à l’organisation annuelle du Tournoi du 1er mai, dédié aux jeunes de 5 à 13 ans. Puis, le destin rugbystique de Michel s’est tracé avec une cadence harmonieuse. En 2008, l’amoureux du ballon entre au Comité Côte Basque Landes (CCBL) sous la présidence de Pierre Camou. « J’ai été responsable logistique pendant douze ans au CCBL et autant d’années au CD64, ouest à l’époque » raconte-t-il.
Aujourd’hui, il est dirigeant au Hasparren A.C. Au CD64, il est référent de la commission stockage et logistique avec Jean Laplace.

Un père fier et un dévouement indéfectible

Avant tout, le cœur de Michel s’épanouit en tant que père de deux filles et de deux garçons. Le foyer familial est, lui aussi, bercé par le ballon ovale puisque ses deux petits gars ont dessiné une jolie carrière. Un a joué sur les terres d’Hasparren et l’autre est passé par celles du Biarritz Olympique et de Saint-Jean-de-Luz. Ce dernier est d’ailleurs le parrain du fils de Serge Betsen, ancien joueur international français qui a évolué au BO. « A l’époque, ils étaient ensemble en tant qu’espoirs à la Villa Rose d’Aguilera» confie ce papa fier dont les deux filles sont aussi passées sur un terrain de rugby.

Son engagement et sa dévotion ne sont pas nés de sa propre carrière car Michel n’a jamais joué au rugby. Son plaisir à lui était le vélo. Si l’occasion s’était présentée, il aurait peut-être essayé quelques passes, mais en attendant, pédaler sur des sentiers a toujours su le combler.

D’Hasparren à Bayonne, Michel a travaillé dans diverses endroits mais la majeure partie de sa carrière s’est déroulée à l’usine de crème glacée Colac. Avec des horaires de nuit et un week-end sur deux de pris, il consacrait et consacre entièrement son temps libre au rugby.

Une passion qui rassemble

Depuis le jour où Michel a mis un pied dans l’organisation du rugby, son investissement et sa bienveillance envers ce sport n’ont jamais faibli. C’est ce dévouement sans faille qui lui a valu une reconnaissance incontestable au sein de la communauté rugbystique, où il est respecté et admiré par tous ceux qui ont eu la chance de travailler avec lui. En 2012, Michel Otondo a reçu, à Paris, la médaille du meilleur bénévole du CCBL, des mains de Pierre Camou, à l’époque président de la Fédération Française de Rugby.

Ce qui distingue Michel c’est son altruisme et son engagement total. Mais au-delà de ses compétences, c’est la passion qui anime Michel qui fait de lui un dirigeant hors-pair. « Moi ce que j’aime c’est échanger, partager, rencontrer. Nous sommes tous investis. Nous œuvrons tous pour que le rugby se transmette de la plus belle des manières. Pour moi, les associations sportives sont les plus belles terres d’échanges. Dans le milieu associatif, les frontières entre les classes sociales s’effacent. C’est vraiment ça que j’apprécie ». confie honorablement Michel.

Ses paroles sont en accord avec son chemin. Il est essentiel de mettre en avant des personnes comme lui, qui consacrent leur vie au service des autres et font une différence positive dans le monde du sport. Son parcours de plus de 40 ans en tant que dirigeant mérite d’être salué et célébré. Il le sera début juillet par notre comité départemental.